notes prises "à la volée", l'article est incomplet...
à suivre...
fleurdatlas
| 7/3/2015
commentaires mis hier sur le blog d'un partticipant au mooc fantasy et qui complètent mes ressentis et ce que j'ai synthétisé de cette expérience des MOOCs cette année scolaire:
je suis parmi les apprenants diplomés, qui n'ont pas besoin de certificat, donc j'ai "pris mon pied" en participant à la rédaction d'histoire collective ce fut un succès!
j'ai suivi toutes les histoires bien que n'ayant participé qu'à une
comme elles sont différentes les unes des autres!
Celle de Doretta s'est attachée à entrer dans chaque région, et à s'adapter à chaque thème des semaines, tout comme celle que nous avons écrite! mais elle fut exécutée en solo, elle a donc une cohérence interne particulière, celle des différentes énigmes à résoudre, d'un début qui se résout dans les mêmes lieux que ceux de départ.
Pour nous le respect des thèmes a été davantage transversal, tout fut traité ou évoqué, même les jeux vidéos lorsque ThiSBeth trouve le coffre de Rackham le Rouge dans le village des enfants où elle troque le coffre et les victuailles contre de l'aide future promise qui sera celle prodiguée par Merlin et son aide, même l'Angleterre victorienne où l'on retrouve des traces d'un certain Sr Conan Doyle et le steampunk: on sait que ThiSBeth est "steampunk" mais pas dans cette histoire! Jusqu'à Tolkien: Adelheid a un anneau magique. Jusqu'à la littérature originelle enfantine lorsqu'Amaelle se rend chez la reine pour retrouver les joyaux. Le Moyen-Age, Nicolas Flamel (évocation de Harry Potter au second degré), la mythologie, la chrétienté, les aspects démoniques y ont la part belle, ainsi que le "never ending love"! Les temps et les dimensions sont fracturés. Clins d'oeil, évocations, "citations". Epique, narratif, parodique, humoristique, surréaliste. Nous avons presque tout essayé, ah tiens! sauf le genre poétique par exemple. Ce jeu dont "nous" (nos personnages) étaient les héros pouvait basculer sans cesse sous l'effet du "cadavre exquis" qui était son véritable conducteur!
Ce fut un grand plaisir, partagé je le sais.
Pour le "fun", j'ai réalisé les trois appariements (activité hebdomadaire) et j'ai répondu "à la volée" à quelques QCM, ne souhaitant pas m'impliquer dans l'auto-évaluation, déjà testée dans design culinaire, je savais que je n'aurais pas d'attestation pour ce mooc. La note obtenue est inférieure à 50%, je suis contente de moi ayant tout réussi de ce que j'ai fait, mais j'ai fait peu (QCM parlant), voilà. L'activité wiki n'étant pas notée, cela ne reflète pas mon implication réelle dans ce mooc, je pense que c'est pour cela que l'activité wiki histoire collaborative n'a pas rencontré d'implication plus forte, ceci conjugué au temps limité de 4 semaines et demies pour faire aboutir une histoire, et à la disponibilité difficile (en mai-juin) de populations possiblement concernées par cet "exercice" assez ludique mais exigeant: scolaires et étudiants, corps enseignant et documentalistes...
Pour ce qui est des proportions de réussite sanctionné par la fameuse attestation 15%, c'est tout-à-fait ce que l'on peut retrouver dans des moocs "exigeants", comme j'ai vécu cette année, exemples: les chansons des troubadours, design culinaire, juridique, astrophysique (bonjour les calculs!) et c'est un garant pour les employeurs (c'est aussi le pourquoi de la diffusion publique des pourcentages de réussite finale: grâce à la publication des statistiques, les employeurs potentiels savent que si FUN est une éducation "de masse", ceux qui réussissent sont ceux qui se sont "accrochés").
FUN est une plateforme de procédure éducative en ligne, de masse, au ban d'essai depuis fin 2013 si je me souviens bien. A ce qui me fut confié récemment (il y a 6 jours au cours de la remise des diplômes du mooc: Les chansons des troubadours, université Montaigne Bordeaux), produire un mooc coûte à une université l'équivalent de la paye d'un prof conduisant un master (pour nous, particuliers, nous comparerons cela à l'investissement dévolu à l'achat d'une bonne voiture neuve), donc ce n'est pas rien!
Recevoir une attestation de ce type est une preuve pour l'apprenant, pour l'employeur futur et aussi pour l'université qu'elle a atteint son but = de concerner beaucoup d'apprenants et d'en intéresser un bon nombre, je m'exlique: 15% de 10 000 c'est bien! donc l'université peut continuer sur cette lancée novatrice, puisqu'à présent les universités fonctionnent sur leurs crédits propres.
à suivre...