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Le bois dont les rêves sont faits


Il y a des jours où on n’en peut plus de la ville, où nos yeux ne supportent plus de ne voir que des immeubles et nos oreilles de n’entendre que des moteurs... Alors on se souvient de la Nature, et on pense au Bois. On passe du trottoir au sentier et nous y voilà ! La rumeur de la ville s’éloigne, on est dans une prairie très loin.
C’est la campagne, la forêt, l’enfance qui revient. On y croit, on y est. C’est une illusion vraie, un monde sauvage à portée de main, un lieu pour tous, riches et pauvres, français et étrangers, homos et hétéros, vieux et jeunes, vieux-jeu ou branchés. Le paradis retrouvé. Qui sait ?

 

LE BOIS DONT LES REVES SONT FAITS bande-annonce - YouTube

autre Interview de Claire Simon pour "Le bois dont les rêves sont faits" - YouTube

Le Bois dont les rêves sont faits (film 2015) - Documentaire - L'essentiel - Télérama.fr

Critique de Le Bois dont les rêves sont faits par hommecinema - AlloCiné

Critique de Le Bois dont les rêves sont faits par Yves G. - AlloCiné

 

J'ai pensé à l'ex Stalker de dailymotion années 2006 et 2007 (rien à voir avec le film de 79 et les jeux du même nom, mais une âme belge sensible qui filmait - par exemple - des moments, longs, de promenades en forêt, une femme dans sa chambre en "voyeur" sage de son existence...)

j'ai beaucoup apprécié ce film

je ne suis pas d'accord avec toutes les critiques qui lui sont faites

je pense que c'est un film politique, mais il est vrai que je fus 68tarde

je me demande ce que pensera la fille de la prostituée si elle voit un jour ce film, qu'elle prenne la responsabilité de parler et de témoigner est une chose qui relève de sa propre responsabilité, qu'en est-il au sujet de l'enfant que l'on ne voit que de dos ou de trois-quart arrière, et qui est son enfant?

j'ai beaucoup aimé la séquence sur l'éleveur de pigeons, celle du fils du G.I. qui fait son parcours santé par toute saison au bois, celle de la cambodgienne, celle de la fac fantôme, celle des pêcheurs qui relachent leurs prises après photos: des carpes plus que grassouillettes!

tout un monde à 2 pas du métro

un monde qui vit autre chose que "la ville" par intermitence ou totalement comme les habitants du bois dans leur cabane ou sous leur tente.

 

Autrefois nous avions suivi l'histoire d'un couple de SDF qui vivait dans une cabane dans le parc de Versailles , puis on les avait relogés dans une ruine à reconstruire dans un village, et malheureusement, fin inéleuctable, l'un des deux était décédé, je crois me souvenir que c'était du sida, ça nous avait beaucoup marqué, c'était dans les années 80 je pense!

 

Je conseillerais le documentaire de Claire Simon à tout public adulte.

J'emettrais des réserves pour présenter ce film à des enfants ou des ados de collège, en raison de la teneur de  trois des séquences ou mini-histoires. Il est vrai que Claire Simon ne prend pas parti, sa caméra écoute simplement, elle ne montre pas ce qui pourrait choquer, une fois cependant elle se poste pour "mater" de loin, sous le conseil de la personne qu'elle suit. On peut dire qu'elle est très respectueuse, qu'elle fait "état" de certaines choses qui se passent dans le bois, c'est la vie , évidemment, mais je ne crois pas qu'il soit opportun de présenter ces aspects à des jeunes publics. Il faudrait mieux attendre leurs questions à ce propos que les provoquer trop rapidement ou trop tôt dans leur existence.

fleurdatlas | 6/3/2016
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